Obock-Tadjoura. Années 1880

Fin 1885-1886, Arthur Rimbaud ronge son frein pendant dix mois entre Obock et Tadjoura. Associé au colporteur Labattut qui ne peut plus conduire lui-même de caravanes car il est impliqué dans une rixe qui exige de payer le prix du sang, il prépare une expédition vers le Choa, pays du roi Ménélik II.

« La caravane de M. Labattut, récemment arrivé du Schoa, a été attaquée, pendant la nuit, par les Issah-Somali. En frappant leurs boucliers de leurs lances, ils ont effrayé les chameaux qui se sont échappés. Les hommes ont tiré sur les assaillants et ont mis en fuite ; mais le mal était fait. Faute de chameaux, il a fallu abandonner une grande partie des marchandises. M. Labattut aurait tué un Issah; il ne peut plus maintenant voyager sur le territoire de cette tribu; il y a entre elle et lui du sang versé » écrit Jules Borelli le vendredi 2 octobre 1885 dans son journal (« Éthiopie méridionale ».)

Les éditions Amarna publient prochainement un album présentant les photographies que l’admirable Édouard Bidault de Galtigné a prises à Obock et Tadjoura au moment où le poète repenti s’impatiente de partir à travers les déserts vers les hauts plateaux de l’Abyssinie.

Quand on connaît le tempérament de Rimbaud, on devine que ça devait bouillir sous son crâne.

  • Broché, format à l’italienne 300 x 210 mm
  • 192 pages
  • 126 photographies dont 6 en double page et 16 de Pierre Javelot
  • 38 gravures
  • 20 cartes
  • 8 documents
  • Poids 0,760 kg
  • Imprimé en quadrichromie sur Munken print White 115 g (intérieur) et Arena White Rough (couverture), papiers issus de forêts gérées durablement.
  • Photogravure : Daniel Regard, Les Artisans du regard, Paris
  • Texte Hugues Fontaine
  • Préface Chehem Watta
  • Photographies contemporaines Pierre Javelot

Publié avec le soutien de l’Institut français de Djibouti et l’aimable participation de Lignocam et Marill.

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